Études d’orthophonie : une brève histoire de sélection
Il n’y a pas si longtemps. C’était avant l’an 2020…
Le concours pour devenir orthophoniste se composait de plusieurs épreuves écrites. Les candidats étaient soumis à :
- une épreuve écrite de maîtrise de langue (grammaire et orthographe : QCM, dictée, rédaction),
- une épreuve écrite de culture générale incluant des questions de biologie,
- une épreuve de tests psychotechniques.
Les candidats qui avaient obtenu le meilleur classement étaient autorisés à présenter l’épreuve d’admission qui, pour sa part, incluait :
- à une dictée, épellation de mots pour vérifier sa maîtrise du français mais également la façon dont il tient son stylo,
- à la mémorisation puis à la restitution de plusieurs mots, afin de vérifier mémoire, diction et déglutition,
- à un résumé de texte,
- à des exercices de créativité,
- à exposer sa motivation…
Et alors ?
La sélection par dossier sur Parcoursup et par une épreuve orale ont changé la donne.
Les études d’orthophonie sont passées de 4 à 5 années.
Le diplôme d’orthophoniste est équivalent à un Master.
Pourquoi nous vous disons tout cela ?
Parce que la sélectivité à l’entrée existe toujours.
Et parce que l’admission à ces études est dans tous les cas conditionnée par vos qualités, vos aptitudes et votre dossier scolaire.
Pourquoi ?
Pour garantir des débouchés à chaque bachelier qui sortira diplômé d’une école d’orthophonie. Un numerus clausus d’orthophonistes limite donc l’accès à ces formations aux étudiants les plus qualifiés.